Face à la rébellion Mapuche a Gulumapu:

Message de solidarité du Prince Philippe d'Araucanie et de Patagonie

Marri marri pu Toki, pu Lonko, pu Machi,
Marri marri pu Weupife, pu Ngenpin,
Marri marri pu Werken, pu Weichafe, pu Kona,
Marri marri Kompuche.

Image: S.A.R. le Prince Philippe d'Araucanie et de Patagonie

Une fois de plus on découvre, avant l'opinion publique internationale, le refus du gouvernement actuel de faire face a la dette immense historique que l’Etat chilien envers notre peuple Mapuche. Leur président n'a pas eu la moindre envie de dialogue avec les autorités Mapuche pendant qu’une centaine de LOF ou communautés avait eu la courtoisie de se déplacer jusqu'à Santiago le 7 Juillet dernier.

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Image: S.A.R. le Prince Philippe d'Araucanie et de Patagonie

Photo: MIL fichier

Pour écraser les protestations de notre peuple qui lutte pour leurs justes revendications, le gouvernement, comme toujours, a déclenché une vague de répression perpétrés par la police militaire, qui est armé avec des armes de guerre, en utilisant les méthodes propre a la Gestapo afin de terroriser les personnes âgées, les femmes et les enfants.

Avec l'approbation des autorités civiles font toutes sortes d'atrocités qui comprennent des actes répugnants de harcèlement des filles du lycée de Ercilla, de vol d'argent sur la population Mapuche, les auteurs de montages, d’arrestations arbitraires et protection de commando Trizano. En résumé des abus de pouvoir flagrants et sans limites. Jusqu'à présent on totalise plus de soixante prisonniers politiques Mapuche, les otages d'un état voleur.

Ils ne servent pas plus le peuple chilien et encore moins le nôtre, mais plutôt le service de "la capital apatride et vagabonde» ils se remplissent les poches, les véritables gardiens des grandes entreprises transnationales qui apportent la misère et détruisent notre ixofilmogen et notre Nuke Mapu.

Après le réexamen de la "revendication populaire territoriale Mapuche à l’état du Chili" remis en mains propres dans le palais de La Moneda par les autorités Mapuche que le gouvernement refuse de recevoir, je la décris comme un document modéré considérant que nous sommes depuis des milliers d'années un peuple libre et propriétaires indépendants d'un vaste territoire. Comme nous le savons l'Espagne a reconnu notre souveraineté dans quelque 30 traités et le Chili l’a ratifié, le traité de Tapiwa en 1825, ces enquêtes antérieures sont inaliénables dans le cadre du droit international!

Le Chili n'a aucun droits dans le sud du Bío-Bío, seulement la force brutale lui a permis d'occuper notre territoire depuis plus de 126 ans, dans ce mal nommée «pacification de l'Araucanie» et restant maintenu jusqu’ à ce jour. Mais cet État envahisseur Winka qui a agi sans déclaration de guerre préalable, n'a jamais transféré les droits fonciers, les lois au sud du Bío-Bío sont de fait et non de droit, toutes tenues de vice et sont d’inapplicables.

Comme le démontrent l’avocat Mapuche José Lincoqueo, le gouvernement chilien de la même manière a aussi placé dans les règles de l'article 641 du Code civil qui stipule: «Les prisonniers détenus pour piratage, les bandits et les insurgés, ne transfèrent pas la propriété et n’oblige personne à obéir. " Il ne peut même pas prétendre à la souveraineté partagée ou intégrées, il est seulement un état qui occupe un pays indépendant d'une manière très semblable à la puissance nazie en Europe durant la seconde guerre mondiale.

La Maison Royale du Royaume d'Araucanie et de Patagonie qui a été proclamée le 17 Novembre 1860, n'a jamais renoncé aux droits souverains de la liberté et de l’indépendance, ni à l’intégrité territoriale qui lui est confiée par le peuple Mapuche et cela depuis près d'un siècle et demi. Jamais on n’a pu se réjouir d’un Parlement Général de la nation, la seule autorité légitime du peuple Mapuche, alors nos droits souverains restent intacts jusqu'à ce jour. La «Déclaration sur les droits des peuples autochtones» l’a réaffirmé sans ambiguïté dans l'article 37.

Le Chili a ratifié la Déclaration internationale en 2007, mais fait tout ce qu'il peut pour ne pas l'appliquer! Jusqu'à présent, trois pays ne l'ont pas accepté: le Canada, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande. Malgré la critique de cette attitude, sans ignorer les problèmes qui subsistent, il convient de noter que, dans ces trois pays, les relations avec les peuples autochtones sont régis par des droits de traité. En conséquence de l'existence de diverses formes d'autonomie pour les peuples autochtones, il existe une relation de gouvernement à gouvernement et des mécanismes de consultation préalable, qui élaborent les politiques et les accords de réparation historique.

Ces trois pays ont assimilés des mesures juridiques pour être consensuel avec les peuples autochtones afin d’établir des souverainetés partagées. Nous ne disons pas que tout est parfait, mais nous sommes à des années-lumière de la triste situation lamentable que l'on trouve au Chili.

Contrairement au Chili qui n'a jamais fait un seul pas dans cette direction, sa politique est soutenue de tromperies et de mensonges à notre peuple et à la communauté internationale, les violations de tous nos droits, la force brutale et la répression. C’est un Etat voleur qui ne respecte pas ses propres lois et encore moins le droit international.

Nous faisons tout notre possible pour que la vérité soit largement connue et prise en compte au niveau international. Inviter le «Comité pour l'élimination de la discrimination raciale", en tenant compte des antécédents, lors de sa réunion à Genève les 13 et 14 août 2009.

Kompuche, nous partageons votre douleur, votre souffrance a travers cette lutte pour nos droits nationaux, mais aussi nous sommes très fiers de faire partie d'un peuple qui s’est révélé être dans le passé tout comme aujourd’hui, héroïque et courageux comme peu d'autres. Nous envoyons nos Newen et malgré la distance notre esprit est toujours avec chacun de vous, fermes dans notre lutte.

Justice, Terres et Autonomie!
Vive l’Araucanie libre!
Live Nation Mapuche!
Marrichiweu!

Felipe
Prince d'Araucanie et de Patagonie

La Chèze (Dordogne - France) le 5 août 2009

Traduit par Nathalie Garnier

 

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