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Le Chili veut exporter des fruits modifiés génétiquement

Chili : 8 mars 2004.

Santiago du Chili – Chili, le Chili est le plus gros exportateur de fruits frais de l’hémisphère sud, et développe des produits avec des gênes modifiés pour la vente á l’étranger, malgré les inquiétudes des consommateurs sur ces produits afin de rivaliser avec les pays riches.

Le pays utilise maintenant des fermes traditionnelles pour produire les 1.5 billions de dollars de fruits destinés á l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie pendant l’hiver. Mais les exportateurs du Chili et les scientifiques á la Conférence Globale sur la Biotechnologie cette semaine ont déclaré qu’ils pourraient développer dans les quatre prochaines années des nouvelles espèces de raisins, nectarines et pêches en utilisant du matériel génétique crée en laboratoire et transféré aux plantes.

Patricio Arce un scientifique chilien pour la recherche au développement de raisins moins chers et résistant aux insectes á l’Université Catholique de Santiago, a déclaré : "Nous pensons qu’en 2008 nous aurons une plante transgénique et que le Chili sera près á cultiver des récoltes transgénique."

Des collègues font le même travaille sur d’autre culture.

Conscient de répandre la peur á propos de la santé et des dommages écologiques venant d’organismes modifiés génétiquement, le Chili a planifié de tester les réactions des ménages au nouveau produit avant de ce lancer dans l’exportation.

Les investissements privés et publics en biotechnologie sont d’un total de 50 millions de dollars par an au Chili, ce qui est très bas comparé avec les pays développés et avec le tenant de la première place régionale, le Brésil qui a annoncé mercredi qu’il avait développé une nouvelle graine de soja génétiquement modifié.

Mais le Président Ricardo Lagos a confirmé le lancement d’un plan de 5 ans en biotechnologie afin de relancer la recherche et le développement basé sur les plus grosses exportations et rentrer d’argent – exploitation minière et forestière, saumon, fruit et vin.

Le but est de baisser les prix et augmenter la quantité en développant de nouvelles espèces de plantes et aussi trouver de nouvelle technique pour combattre les insectes, les maladies et préserver les produits frais plus longtemps après la récolte.

"Par exemple, dans nos exportations de fruits, nous avons le problème de savoir combien de temps il peut durer entre la récolte et l’arrivée sur le marché." a déclaré le Ministre de l’Agriculture Jaime Campos á Reuters.

Le plus gros marché du Chili pour les fruits sont les Etats-Unis ou les règlements sur les produits génétiquement modifiés ne sont pas aussi restreint que dans l’Union Européenne, l’autre grand marché du Chili.

Jaime Campos a déclaré que le Chili veut une co-existence entre la culture traditionnelle, la ferme organique et les plantes génétiques et planifie d’avancer prudemment en ce qui concerne les disputes générales sur le commerce et les labels des organismes génétiquement modifiés. Des groupes de consommateurs critiquent le gouvernement de se plier facilement aux pressions commerciales afin de développer rapidement des OGM. Ils demandent au Chili de créer des lois pour protéger les acheteurs.

"Il y a un besoin urgent d’éduquer la population afin qu’elle décide elle-même - et non pas les transnationales qui créent ces produits - d’accepter ou de refuser ces produits " a déclaré la branche du Chili des Consommateurs Internationales.

Le Chili, comme le Brésil veut arrêter sa dépendance envers les entreprises de biotechnologie étrangères comme l’entreprise Monsanto Co. (MON.N : Citer, Profile, Recherche) basée aux Etats-Unis, qui n’a pas reçu de compensation pour les OGM développés par les étrangers á partir d’espèces de Chili.

Le Chili produit 10 000 hectares de graines génétiquement modifiées pour l’exportation et 31 entreprises privées du secteur de la biotechnologie travaillent avec des universitaires sur des projets variant de l’amélioration des récoltes aux développements de vaccin pour les saumons et bestiaux.

Patricio Arce prédit que le temps que le monde arrive á des accords concernant le commerce des OGM, le Chili sera près á prendre avantage des nouvelles lois.

Louise Egan
REUTERS NEWS SERVICE


Traduit par Sabine.

 

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